🩸 Une Trahison Sacralisée : L’Imposture de l’Indépendance Marocaine

🩸 Une Trahison Sacralisée : L’Imposture de l’Indépendance Marocaine

🩸 Une Trahison Sacralisée : L’Imposture de l’Indépendance Marocaine Par Azzouz Richard Créateur numérique · Défenseur des droits humains · Témoin de l’effacement Dans les amphithéâtres de l’histoire postcoloniale, l’“indépendance” du Maroc est célébrée comme une transition pacifique — une victoire diplomatique orchestrée par un sultan magnanime et des nationalistes zélés. Mais cette version est une illusion raffinée, sanctifiée par ceux qui ont tiré profit de la trahison. La vérité, longtemps ensevelie sous les décrets royaux et les manuels scolaires, est infiniment plus accablante. 👑 La Couronne de la Complicité Le soi-disant sultan, figure trônant à Fès, n’a pas libéré le Maroc. Il en fut l’instrument, un chef parmi les esclaves, entouré de féodaux et de familles marchandes ayant troqué la liberté de leur peuple contre des privilèges coloniaux. Ce sont eux qui ont appelé le protectorat français en 1912. Ce sont eux qui ont légitimé l’occupation. Ils ont fait de la trahison une vertu politique. ⛰️ Le Vrai Maroc a Résisté Alors que les aristocrates signaient des accords dans les salons de la République, les tribus amazighes de l’Atlas—ne parlant ni l’arabe de cour, ni la langue des colons—résistaient avec leurs propres larmes et leur propre sang. Des villages entiers furent brûlés. Des enfants massacrés. Des anciens réduits au silence. Leur seul drapeau était la terre, leur seul traité : la mémoire. Parmi leurs noms éclipsés : Mouha ou Hammou Zayani, tombé après Elhri, après avoir vu ses proches massacrés. Abdeslam Ouassou, tacticien des roches et des vents, qui transforma les vallées en remparts. Et des milliers de martyrs anonymes dont la seule tombe est l’oubli. 🎭 Le Faux Prophète du Nationalisme Même Abdelkrim El Khattabi, figure parfois sanctifiée par la mémoire officielle, reste ambivalent. Le Rif qu’il défendait n’était pas celui des salons de Fès. Ses ennemis furent doubles : les armées coloniales, mais aussi ceux qui ont trahi l’autonomie pour des titres et des trônes. 🏛️ D’une Trahison à un Modèle Le Maroc post-1956 n’est pas né de la rupture avec le colonialisme, mais de sa mutation. Les mêmes lignées qui vendirent notre souveraineté gouvernent aujourd’hui sous les oripeaux de l’indépendance : drapeau, hymne, couronne. La république de la mémoire a été étouffée par un royaume d’amnésie. La terre est toujours occupée — non plus par des casques blancs, mais par des politiques, par le silence, et par une histoire réécrite à l’encre des puissants. 🗣️ Nous refusons d’oublier. La vérité n’appartient pas aux parchemins des vainqueurs, mais aux voix qui montent des montagnes et des exils. Cette déclaration est une blessure rouverte, non pour saigner encore — mais pour guérir sans mensonge.