Exiger une Action Internationale Contre la Condamnation Injuste d'Abdel Fattah El-Houfi

Document de Plaidoyer Urgent : Exiger une Action Internationale Contre la Condamnation Injuste d'Abdel Fattah El-Houfi Résumé Exécutif Le système judiciaire marocain a condamné Abdel Fattah El-Houfi, blogueur connu sous le nom de « Magribi Mazloum », à quatre ans de prison et à une privation totale de ses droits civils et politiques—pour une simple publication sur Facebook. Cette condamnation excessive établit un dangereux précédent pour la liberté d’expression, la dissidence politique et les droits de l’homme au Maroc. Ce cas exige une intervention urgente des organisations internationales des droits de l’homme, des institutions juridiques et des décideurs politiques pour faire pression sur le gouvernement marocain afin de renverser cette décision et réaffirmer son engagement envers la justice et les valeurs démocratiques. Contexte En janvier 2025, Abdel Fattah El-Houfi a publié un post Facebook critique sur la gouvernance et les libertés civiles. En mai 2025, les autorités marocaines l’ont arrêté, réactivant une accusation qu’elles avaient ignorée pendant des mois. Le 11 juin 2025, il a été condamné à : Quatre ans de prison, une punition disproportionnée pour un simple commentaire en ligne. Une amende de 40 000 dirhams, un fardeau économique destiné à le réduire au silence. Un bannissement de sa ville natale, Safi, pendant dix ans, une mesure punitive extrême. La privation de droits fondamentaux : voter, se présenter à une élection, témoigner en justice, servir dans l’armée et enseigner pendant vingt ans. Ces sanctions s’apparentent à une persécution politique, conçue pour intimider tous ceux qui oseraient défier l’autorité. Violations des Droits de l’Homme La condamnation d’Abdel Fattah El-Houfi viole plusieurs dispositions du droit international des droits de l’homme, notamment : L’Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) : Garantissant la liberté d’opinion et d’expression. L’Article 9 du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP) : Protégeant les individus contre la détention arbitraire. La Résolution 74/157 de l’Assemblée Générale des Nations Unies (2020) : Exhortant les États à protéger les défenseurs des droits humains et les journalistes. Appel à l’Action Internationale Nous exhortons les organisations des droits de l’homme, les institutions juridiques et les décideurs politiques à : Exiger la libération immédiate : Plaidoyer direct auprès des autorités marocaines. Émettre une condamnation officielle : Déclarations publiques d’Amnesty International, Human Rights Watch et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Mobiliser une pression diplomatique : Engager les gouvernements et les institutions internationales pour dénoncer ce verdict. Soutenir les recours juridiques : Collaborer avec des avocats marocains pour contester la décision devant la justice. Accroître la sensibilisation m

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